Au cours des dernières heures, grâce à des frappes soutenues de la flotte de l’armée burkinabè, la zone des trois frontières ainsi que les localités de Mordaaga (Pissila) et de Bokuy (Djibasso) ont été libérées de plusieurs terroristes, rapportent des sources sécuritaires à l’AIB ce mardi.
Piégés depuis 48 heures par les assauts aériens dans la zone des trois frontières, les terroristes tentent de trouver des échappatoires pour échapper à leur sort.
Dans la nuit du 14 au 15 janvier 2024, des criminels ont tenté de dissimuler un véhicule endommagé sur la route de Boulkessi au Mali en le recouvrant de branches, dans l'espoir de le réparer ultérieurement. Cependant, les pilotes ont anéanti complètement le véhicule dans une frappe, reprenant ensuite leur position d’observation. Surpris, une colonne de terroristes s'est rapidement dirigée vers la région du Centre-nord dans la matinée du 15 janvier 2024.
Installés dans les bois de Mordaaga près de la commune de Pissila, les bandits tentent de se réorganiser après les revers subis dans la zone des trois frontières. Après des heures d’observations, les vecteurs aériens entrent en action vers 16h.
Un premier missile embrase un groupe de terroristes avec leur logistique. L’unité guépard lance un assaut sur la zone pour parachever le travail. Quelques armes et motos sont encore en état d’être utilisées, le reste étant consumé par les flammes.
Outre la zone des trois frontières et le Centre-nord, la flotte de l’armée burkinabè a également opéré dans la Boucle du Mouhoun le 16 janvier 2024. Des recherches ont conduit à la découverte d'une base terroriste dans la zone de Bokuy à 12 km de Djibasso. Les criminels, se déplaçant à moto et à pied, sont surpris dans leurs activités. La patience est de mise, et lorsqu'ils se regroupent rapidement sous un arbre pour recevoir des consignes, une boule de feu les consume en plein jour.
Les rescapés tentent de fuir, mais ils sont poursuivis. Certains combattants terroristes semblent encore ne pas avoir compris le message clair : « Déposez les armes ou périssez. Il n’y aura aucune cachette ni aucune échappatoire ». Cependant, les prochaines opérations devraient les ramener à la raison, indiquent les sources de l’AIB.
Agence d’Information du Burkina
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