Burkina Faso : Les magiciens de la communication électronique sommés de garder les secrets du trafic et de la localisation

 



La scène numérique burkinabè prend un nouveau tour avec le décret émis par le gouvernement lors du Conseil des ministres du mercredi 22 novembre 2023. Désormais, les opérateurs des services de communication électronique sont tenus de conserver précieusement les données de trafic et de localisation.


Au cœur de cette séance du Conseil des ministres dédiée à la Transition digitale, aux Postes et aux Communications électroniques, un décret émerge de l'ombre, contraignant les opérateurs à garder en réserve les données cruciales de trafic et de localisation de leurs services. Pour le ministère en charge des Communications électroniques, dirigé par l'intrépide Dr Aminata Zerbo/Sabané, il s'agit d'une révision du décret adopté en mars 2023.


Selon les explications captivantes de la ministre, ce décret vise à "encadrer la conservation de ces données, utiles dans le cadre d'investigations menées par les autorités judiciaires". Parmi les touches d'originalité, notons "la clarification des informations pouvant être collectées et conservées, et surtout la limitation du délai dans lequel les opérateurs doivent répondre aux requêtes des autorités judiciaires", souligne le Dr Aminata Zerbo/Sabané.


Dans le sillage de ces décisions audacieuses, le ministère a également orchestré l'adoption d'un avant-projet de loi sur la sécurisation des systèmes d'information. Selon la ministre, cette démarche ne vise pas seulement à armer le pays d'un instrument juridique pour encadrer le cyberespace, mais aussi à mettre sous contrôle les activités de tous les prestataires impliqués dans la sécurisation des systèmes d'information. Un éclat novateur dans le firmament numérique burkinabè.


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