Avec une audace singulière, il a déclaré que la France joue le rôle de "sponsor" du terrorisme sévissant dans les États du Sahel.
Usant d'une métaphore incendiaire, le président du Conseil national pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a déclaré : « Vous ne pouvez pas combattre un incendie avec de l’essence. Pour nous, l’incendie du terrorisme tire son essence du soutien que la France lui apporte. » Dans cette diatribe, il a souligné le pas historique de son gouvernement en dénonçant les accords de coopération de défense qui liaient le Niger à la France depuis plus de 50 ans, une rupture qui, selon lui, était inévitable.
Le Général Abdouramane Tiani, évoquant la création de l'Alliance des États du Sahel (AES), a laissé entendre que cette union déjà fructueuse a apporté des fruits tangibles en matière de sécurité, notamment dans la lutte antiterroriste. Il a qualifié le terrorisme dans les États du Sahel de "terrorisme importé", affirmant détenir des preuves que ce phénomène est soutenu par des acteurs extérieurs.
Par ailleurs, il n'a pas mâché ses mots concernant le blocus imposé au Niger par les États de la CEDEAO, allant jusqu'à assimiler cette action à un "acte terroriste". Il a dénoncé les conséquences de ce blocus sur la population nigérienne, le qualifiant de terrorisme d'États qui n'est pas moins destructeur que celui des groupes armés.
Avec une verve passionnée, le président de la transition a jeté un éclairage brûlant sur la situation, dépeignant une réalité où le terrorisme revêt différentes formes, des armes aux politiques de pression économique. Une déclaration qui résonne comme un appel vibrant à la prise de conscience et à l'action dans le tumulte géopolitique du Sahel.
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